vendredi 17 mai 2013

Faire un choix

Comme le titre l'indique, je serai forcée, heureusement, de faire un choix!  Oui, oui!  C'est bien ce que vous croyez!  Mon téléphone ne dérougit pas cette semaine!  J'ai l'impression de n'avoir fait que ça parler au téléphone!  C'est bien pour moi et je vous raconte tout ça en détail!

Donc, j'avais une entrevue lundi, puis une jeudi.  Lundi ça a bien été.  Honnêtement, je pense que j'étais la seule à être convoquée en entrevue mais je n'en suis pas certaine...  C'est pour un remplacement de trois jours semaine dans un CHSLD privé subventionné dans le centre-ville de Montréal.  Ce qui signifie que je conserverais mon échelle salariale mais que je serais vraiment prise dans le trafic monstre de l'autoroute 40 matin et soir.  Et comme l'horaire est de 9h à 17h, c'est clair qu'il me faudrait trouver une gardienne pour aller chercher les enfants à la garderie à 16h30.  Ils m'ont appelé ce matin pour m'annoncer avec beaucoup de joie, que j'avais été sélectionnée.  Je leur ai dit que j'étais très flattée, que j'aurais grandement apprécié travailler avec eux mais qu'étant donné la situation, ça m'étais impossible à moins de modifier l'horaire, ce qui était malheureusement impossible pour eux.  Je les ai remercié mille fois de m'avoir fait confiance et j'ai refusé avec regrets parce que c'était tout de même un très bel endroit.

L'entrevue de jeudi, c'était dans une résidence privée.  Donc, pas le salaire gouvernemental.  Nous étions deux candidates référées par la même personne.  C'est là aussi que le patron connaissait mon ancien patron.  Je crois que c'était une entrevue pour la forme et que dans sa tête, son choix était déjà fait.  Il m'a tout expliqué comment le centre fonctionnait, m'a fait visité, et m'a parlé de tout et de rien...  Évidement, quand la question salaire est arrivée, je lui ai servie ma salade: ''Je sais qu'au privé, vous payez beaucoup moins qu'au public mais mon expérience a quand même un prix.  Je peux vous dire qu'au public, je suis rendue à mon 8e échelon et que l'échelle salariale commence à X$ de l'heure, ça vous donne une idée d'où je me situe.  Par contre, je vous avoue qu'en ce moment, je recherche plutôt des conditions de salaire qu'un salaire en tant que tel.  Je veux pouvoir arriver à l'heure à la garderie de mes enfants et être appréciée dans ce que je fais ça vaut quelque chose à mes yeux.''

Alors il me demande évidement:  ''Ton minimum mettons, ça serait quoi?''  Alors je lui réponds:  ''En bas de X$ de l'heure, je refuse.''  Vous auriez dû voir la face du monsieur!  Je lui aurais coupé les jambes, sa face aurait probablement moins réagit!  ''X$ de l'heure!  Moi j'avais plutôt en tête X-2$.  Tu es mieux de les valoir tes X$ de l'heure!''  Je lui ai répondu que je n'avais aucun problème et que mon ancien patron (celui qu'il connaît) pourrait lui confirmer que je vaut beaucoup plus que ça même!  Puis il m'a dit qu'il me laisserait finir à 16h pour que j'arrive à la garderie à temps, qu'il était prêt à me donner trois semaines de vacances en commençant parce qu'il reconnait mon expérience, que quand j'étais mal prise, il n'avait pas d'inconvénients à ce que j'amène mes enfants passer la journée au centre (les personnes âgées aiment tellement ça après tout!) et qu'il me rappellerait avant mercredi prochain pour régler le tout car il doit d'abord annoncer à la fille présentement en place qu'il ne peut pas la garder car elle n'a pas le diplôme et que les nouvelles normes ministérielles insistent beaucoup pour que les centres n'engagent que des professionnels diplômés.

Pauvre elle, si vous saviez comme je peux comprendre comment elle se sentira!  En plus, le monsieur ne la trouve pas mauvaise...  L'entrevue qui devait durer 45 minutes a finalement durée 1h15.  Enfin, pour moi c'est clair que j'ai le poste vous en pensez quoi?  En plus, il aurait dit à l'autre personne qui passait juste après moi qu'il me prenait, pas parce qu'elle n'était pas intéressante mais parce que j'avais plus d'expérience qu'elle et que c'était ce qu'il recherchait en ce moment.  Mais bon, moi tant qu'il ne m'a pas appelé pour confirmer le tout, je poursuis mes recherches.

Tout de suite en sortant de là, un CSSS du centre-ville m'appelle pour un remplacement d'été.  J'ai gentiment refusé parce que je sais que j'ai ''potentiellement'' trouvé quelque chose de très près de chez moi et que ce CSSS est encore plus loin pour moi que mon entrevue de lundi.

Mais pourquoi devoir faire un choix me demanderez-vous?  Tu as refusé l'offre de lundi et il te reste l'endroit de jeudi!  C'est qu'à peine cinq minutes après avoir raccroché avec le CSSS, un autre CSSS m'a appelé!  Celui-là, beaucoup plus près de chez moi.  Et pour avoir eu l'information d'une amie qui travaille à ce CSSS, je sais qu'une technicienne en loisirs a pris sa retraite cette semaine là-bas.  Pour l'instant, c'est affiché comme un remplacement à temps complet pour l'été mais en septembre, ils afficheront le poste permanent à l'interne.  Le problème c'est que dans un CSSS, il y a au moins 3-4 autres techniciennes en loisirs qui pourront aussi appliquer à ce moment-là.  Je sais qu'il y a une fille qui travaille uniquement de soir en ce moment et qu'elle pourrait avoir envie d'un poste de jour.  Je sais aussi qu'il y a une fille qui n'a qu'un deux jours semaine qui pourrait bien avoir envie d'un temps plein...

L'entrevue c'est seulement mardi matin.  Je sais que j'ai de bonne chances.  Jamais deux sans trois qu'ils disent et comme en ce moment, j'ai un score parfait de deux sur deux...  Alors là, je ne saurai vraiment pas quoi faire.  Quand je calcule, au salaire que la résidence privée me paierait, je n'aurais pas de syndicat ni d'assurances à payer et j'arriverais environ au même salaire clair après les déductions.  Mais si je pense au plafond salariale de mon échelle (lequel j'atteindrais d'ici quatre ans), j'ai comme une boule dans la gorge en sachant que je n'y toucherais jamais au privé.  Ah mais quoi faire alors!  Ok, je traverserai la rivière quand j'y serai.  Il n'y a quand même rien qui assure que je serai retenue!

Je vous dirais que dans les dernières semaines, j'ai beaucoup réfléchi et ce que je veux au niveau professionnel, c'est vraiment d'être autonome, appréciée dans mon milieu de travail (par les autres employés ET les patrons) et pouvoir concilier travail-famille.  Mais je veux aussi être en mesure de payer mes comptes et de garder mon rythme de vie actuel (enfin, celui que j'avais avant le chômage!).

En tout cas, je suis en face d'un beau problème quand même!  Je me prépare à vivre probablement ma dernière semaine (à vie j'y compte bien!) sur l'assurance-emploi.  Je n'aurai quand même pas abusé du système; un mois seulement!

Si vous avez des conseils pour mon ''futur'' choix, ne vous gênez pas, ça m'aidera à prendre la bonne décision je l'espère!

Bon long week-end!  Profitez-en malgré la température!

2 commentaires:

  1. Le patron compréhensif avec un peu moins de l'heure, sans hésiter ! Le poste est pas certain et tu risques de te retrouver le bec à l'eau ou avec un contrat de soir.

    Bonne chance et je suis fière de toi !

    Mireille xx

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  2. Je ne sais pas trop que te conseiller mais je vois que tu as bien avancé depuis ma dernière visite et c'est super.
    Bonne chance pour la suite.

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