dimanche 28 avril 2013

Petits baumes à l'estime de moi

Se sentir appréciée et compétente dans son travail, ça n'a pas de prix.  Il y a une semaine, le soir de mon congédiement, en arrivant à la maison, je me suis empressée d'écrire à ma patronne de l'endroit où je travaillais juste avant le CHSLD privé subventionné.  Je lui ai demandé si mon deux jour avait été comblé et je lui ai dit que j'étais de nouveau disponible au cas où.  Sa réponse rapide (elle m'a répondu le samedi matin!) m'a vraiment fait chaud au cœur!  Elle m'a dit qu'elle était très heureuse d'avoir de mes nouvelles et que malheureusement, mon deux jours était comblé mais ''temporairement''.  Elle m'assurait qu'elle conservait mon CV et qu'elle m'appellerait sans faute dès qu'ils retourneraient en entrevue.  C'est simple, j'aurais eu envie de transférer son courriel à ceux qui m'ont renvoyée juste pour leur montrer qu'ailleurs, on me trouvait bonne!

Pendant ma première semaine officielle de chômeuse, j'ai bien évidement envoyé plusieurs CV.  J'ai quand même été bien soulagée de constater que mon CV attire positivement l'attention des employeurs.  Effectivement, pendant cette semaine, j'ai reçu deux appels (Bons, sur une dizaine d'envois me direz-vous, mais c'est rapide tout de même comme retour d'appel!)  Le premier appel ne portera malheureusement pas fruit car c'était pour une municipalité qui porte le nom de ''XYZ''.  La dame me dit d'entrée de jeu:  ''Vous savez que vous avez postulé pour la municipalité ''XYZ'' près de Québec et non celle près de Montréal?''  Hé non, moi j'étais convaincue qu'il s'agissait de la municipalité ''XYZ'' près de chez moi, j'ai donc remercié la dame d'avoir pris la peine de m'informer et j'ai refusé de poursuivre mes démarches auprès de cette mnunicipalité.

Le deuxième appel par contre, c'était pour une résidence pour retraités, une résidence privée.  Bon, je sais que les résidences privées ne paie même pas la moitié de mon salaire et exigent le même travail mais je me dis qu'aimer son travail et ne pas avoir de ''trou'' dans son CV, ça non plus ça n'a pas de prix.  Bref, la dame m'a fait une entrevue téléphonique d'au moins quinze minutes.  Je crois que ça a bien été mais évidement, la question salaire l'a un peu dérangée.  Ils savent très bien qu'on gagne deux fois plus que ce qu'ils nous offrent quand on vient du public et ils savent pertinemment qu'on repartira dès qu'on se retrouvera un emploi au public.  Elle m'a dit qu'elle me rappellerait si jamais on retenait ma candidature pour l'entrevue physique.  On verra bien ce que ça donnera.  J'irai avec plaisir passer l'entrevue si on me rappelle et si non, bien tant pis.  De toute façon, comme la résidence était tout de même assez loin de chez moi, je crois que ce que je gagnerai sur le chômage me donnera plus que le salaire qu'on m'offrirait...

Puis, ce qui m'a énormément remonté l'estime et le moral, c'est un petit 5 à 7 avec mes récentes ex-collègues vendredi soir.  Vous vous reconnaîtrez les filles et je veux que vous sachiez à quel point j'étais contente de vous voir!  C'est quand même réconfortant de savoir que personne ne comprend plus que moi les raisons de mon renvoi.  Ça ne me redonnera jamais mon emploi, de toute façon, je n'aurais pas l'intention d'y retourner vu la façon dont on m'a traitée, mais ça me soulage tout de même de savoir qu'on me supporte dans le centre!

Et puis, puisqu'il faut voir le bon côté des choses, je me dis que si j'avais encore eu mon emploi, je serais au travail en ce beau dimanche ensoleillé au lieu de profiter de ce beau soleil de printemps en famille!

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